John Maynard Keynes, économiste britannique (1883-1946), est le père des théories qui ont influencées grandement les politiques publiques et l’interventionnisme de État lorsque l’économie avait besoin d’être “relancée”: c’est l’État-Providence.
Les dérives actuelles des quantitative easing sont les conséquences de ces thèses.
Une de ses citations indique bien le fond de sa pensée, qui consiste à repousser les problèmes à plus tard, tout en indiquant les limites de toute intervention.
Ce qui arrive en fin de compte, ce n’est pas l’inévitable, mais l’imprévisible.
Pour une vision simplifiée de son Å“uvre, je vous recommande (en baissant peut-être un peu la musique), ce deux vidéos que j’avais déjà évoquées auparavant:
https://www.investisseur-particulier.fr/le-combat-du-siecle-keynes-vs-hayek
2 Commentaires
Tout remettre à plus tard, éviter de prendre position, pelleter les problèmes par derrière voilà toutes des expressions à la mode aujourd’hui.
Ça va prendre un traitement choc, une grand changement de cap bientôt, sinon ça va nous éclater en pleine figure et là , des mesures drastiques devront être prise pour rétablir la situation.
Je pense que ce chez Keynes a entièrement raison. La SNB a voulu remettre à plus tard un problème qui est né il y a plus de 3 ans (avant qu’elle ait instauré le taux plancher). On savait tous qu’un jour ça allait lâcher. Et les courtiers suisses s’y attendaient, puisque Dukascopy par exemple avait baissé l’effet de levier sur l’EUR/CHF. Bref, une bonne leçon de morale…