Si on regarde la définition de la volatilité (en finance), d’après Wikipédia, il s’agit de la mesure de l’ampleur des variations du cours d’un actif financier. Elle sert de paramètre de quantification du risque de rendement et de prix d’un actif financier. Lorsque la volatilité est élevée, l’espérance de gain est plus importante, mais le risque de perte aussi. C’est par exemple le cas de l’action d’une société plus endettée, ou disposant d’un potentiel de croissance plus fort et donc d’un cours plus élevé que la moyenne. Si la croissance des ventes est moins forte qu’espérée ou si l’entreprise peine à rembourser sa dette, la chute du cours sera très forte.
On peut résumer cela simplement: dès qu’il y a quelque chose d’inattendu, d’exceptionnel, la volatilité augmente et si tout se passe “comme prévu”, la volatilité reste faible.
En ce moment, entre les révoltes dans les pays arabes, la guerre civile en Lybie et les catastrophes climatiques et nucléaires au Japon, on peut facilement comprendre que l’indice VIX (représentant la volatilité sur le marché américain, également surnommé “indice de la peur”) vient de bondir.
Les conséquences sur le Forex sont visibles, la majorité des paires a subi de violents mouvements, notamment les paires liées au yen.
Ceci pour deux raisons principales:
– les conséquences des tremblements de terre/tsunami/accidents nucléaires au Japon
– une spéculation et des contre-mesures des Banques Centrales
Bref, le mélange parfait pour voir apparaître de gros mouvements sur le yen !
Qui dit volatilité, dit bénéfices importants possibles, mais aussi grosses pertes si on est imprudent !
Je prend l’exemple de la paire CHF/JPY.
Nous avons là deux devises, le Franc Suisse et le Yen, qui sont perçus généralement des valeurs refuges. La paire CHF/JPY connait donc souvent une volatilité relativement faible.
Or, en moins de 2 jours, nous avons eu ceci:
Impressionnant, non ?
Sur les autres paires, le phénomène est le même, en plus important encore :
Il est clair que les Banques Centrales sont intervenues: http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110318trib000609148/pourquoi-l-union-sacree-des-banques-centrales-etait-necessaire-pour-faire-baisser-le-yen.html
Que doit en retenir l’investisseur particulier ?:
– même sur des paires réputées peu volatiles, on n’est jamais à l’abri d’un mouvement brusque et de grande amplitude : toujours avoir un stop (ou un hedge) !
– si on travaille avec des graphiques à plus long termes, on voit qu’il y a des opportunités intéressantes et avec peu de risques à saisir…
– si on a le temps de travailler avec des graphiques à court terme, on peut exploiter ces pics de volatilité, mais par définition, un investisseur particulier n’a pas le temps de passer ses journées devant son terminal puisqu’il n’est pas un professionnel ! Il vaut donc mieux travailler avec des horizons à plus longs termes.
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